Faune

Màj: J’ai tendance à me plaindre de la disparition de la faune, en ville, mais aussi à la campagne, notamment de la disparition des abeilles et des vers. La présence d’une faune riche et visible comme celle que je croise au quotidien à Chicago, au pays de Monsanto (on est au début de la Corn belt, à une heure à l’ouest de la ville) qui plus est, m’a semblé plus que digne d’un billet.

Parmi les surprises agréables de mon séjour, il y a cette faune urbaine incroyable, que l’on peut croiser dans le quartier, pour sûr, et parfois même dans des zones moins pourvues de parcs, de jardins et de friches qu’ici à l’orée du South Side.

Même le lac aussi surprenant que ça soit est un terrain d’observation de la faune de Chicago. Pas besoin de monter plus au nord, du côté de l’état du même nom pour les pêches miraculeuses sur le lac Michigan. Malgré les métaux lourd. Ceci dit chez les pêcheurs de Jackson park, que je vois en balade régulièrement, le résultat de la pêche est inversement proportionnel au contenu de leur glacière et à celui des grillades qui rôtissent sur les barbecues. Mais il est possible de pécher des poissons chats, des carpes à ce qu’il paraît. Jusqu’à présent, je n’ai pas vu grand chose, le long du shore en tout cas, mais je n’ai sûrement pas été aux bons endroits.

Màj 10/08: en discutant avec des pêcheurs sur le Pier, il s’avère, que le lac, côté Chicago est bien plus poissonneux que je ne l’imaginais, et héberge de nombreuses variétés. Après des années de travail de dépollution, on peut même pêcher sur la rivière Chicago à nouveau.

Je me suis prise au jeu d’essayer d’identifier les insectes et animaux que j’ai pu voir et essayer de les prendre en photo. Jusqu’à présent, il n’y a bien que ce papillon qui a bien voulu se prêter au jeu.

Il me semble qu’il s’agit d’un Eastern Polygona Comma, mais je n’en suis pas sure du tout, car la forme me fait plus penser à un Polygonia Satyrus. Je crois aussi que j’ai vu pas mal de Pieris rapae.

La plus chouette rencontre s’est faite presque à mes dépends quand deux ratons laveurs énormes m’ont coupé le chemin en rentrant d’experimental station à vélo. J’ai manqué la chute épique contre le trottoir de peu, mais j’ai pu constater l’agilité du raton laveur chicagoen, qui slalome aussi bien entre les voitures qu’il monte aux arbres.

Les animaux que l’on croise le plus souvent sont les écureuils gris, mais j’ai eu le plaisir de voir aussi un écureuil volant. Les lapins de garenne ou plutôt des

En début de soirée, il faut baisser la tête pour éviter de se prendre une chauve-souris au radar détraqué. Dans la famille des rongeurs on peut aussi croiser des Tamias (chipmunk).

Tout ces animaux prolifèrent et certains comme les énormes lapins (sylvilagus floridanus) que l’on voit partout sont considérés comme nuisibles. Des services spécialisés s’occupent de les récupérer et d'(essayer) empêcher leur prolifération.

Au niveau oiseaux, pas mal de pigeons et de mouettes de plusieurs sortes, des coucous squatteurs et des colibris. Bien que je n’ai pu en photographier un moi-même, j’ai pu voir à plusieurs reprises des cardinaux rouges. Et je suis sure d’avoir entendu des piverts au travail.

Les insectes sont aussi massivement présents, et font un concert collectif à la tombée du jour et au petit matin. Là non plus je ne suis pas spécialiste mais je pense qu’on entend des cigales, des criquets et des sauterelles et du côté de la lagune de Jackson park, et parfois même au milieu de Hyde park, on voit pas mal de libellules et de coléoptères. J’ai pu voir différentes sortes d’abeilles – le quartier est plein de fleurs – d’araignées, des mouches de différentes couleurs, des pucerons divers et plein de trucs volants dont je ne connais pas le nom … Là aussi, la région doit se battre contre des espèces invasives et destructrices comme les coccinelles asiatiques, les guêpes noires sphecius speciosus et les maisons ont presque toutes des filets anti-moustiques sur les fenêtres.

Màj 14/08: J’ai également vu des cloportes, qui était fréquents à Metz quand j’étais enfant et que je ne vois plus, et cet insecte ci-dessous.

Et tout ça, c’est sans parler de la flore urbaine, riche aussi, ni du maraîchage urbain, ni de ce que coûtent les légumes bruts, qui feront l’objet d’un autre post.